Prérequis pour une transformation digitale réussie

Dossier #2/5 – Les  prérequis à une transformation digitale réussie.

Plus tôt vous aurez mesuré l’impact de ces transformations, plus vite vous pourrez mettre en œuvre les mesures permettant de profiter de ces changements plutôt que de les subir. Se lancer, c’est bien…se préparer c’est mieux ! Voici la liste des prérequis pour une pour la réussite de votre projet.

7 Prérequis pour une transformation digitale réussie

Il s’agit de quelques rappels qui peuvent paraître évidents, mais qui demeurent fondamentaux pour réussir sa transformation digitale. Le cas échéant, ces pré-requis pourraient vite devenir des freins voire des points bloquant à la transformation entamée.

Quelle conséquence ? Une transformation qui se fait dans la longueur, avec des changements longs, compliqués et très coûteux au final pour l’entreprise… Il y a un fort risque d’engendrer une perte de mobilisation des équipes, ou pire, de renforcer la résistance (naturelle) au changement.

N’hésitez pas à recruter votre CDO (Chief digital Officer) pour mener ou vous accompagner dans ces premières phases. Il/ elle les maîtrise assez bien et saura vous orienter vers des solutions très simples et adaptées !

1 – Une direction/ un CODIR engagé(e)

Pour que le projet réussisse, il est indispensable que l’ensemble de la direction ou du Comité de direction soit convaincu et engagé dans le processus de transformation. Car ce sont ces membres qui devront porter et dérouler le projet auprès de l’ensemble des salariés et des services de l’entreprise.

2 – Une vision partagée et une roadmap claire

Un plan de transformation digitale commence bien souvent par un audit sur la situation à date. Il comporte :  état des lieux, objectifs stratégiques, priorités business, opportunités/ menaces/ leviers disponibles, outils, moyens à disposition, , maturité digitale, culture d’entreprise etc.

De cette analyse naît une feuille de route (roadmap opérationnelle) qui dessinera la trajectoire à prendre. Celle ci listera l’ensemble des projets à déployer, et la manière d’y arriver (pré-requis, moyens nécessaires, métiers impliqués, étapes clés, objectifs et KPI identifiés).

3- Un plan SI aligné

La stratégie digitale n’est rien sans une bonne déclinaison technique en termes d’outils et d’architecture de l’information.  De bons outils ou une bonne DSI (Direction des services informatiques) ne servent à rien, s’ils ne viennent pas en support d’une stratégie digitale précise et affinée.

En clair, feuille de route digitale « métier » et déploiement technique sont indissociables pour décliner une stratégie digitale efficiente  Il faut donc que les objectifs digitaux soient alignés avec ceux de la DSI.

4 – L’humain au cœur de la transformation

La feuille de route définie en amont permet d’y voir clair sur la hauteur de marche à gravir, c’est à dire l’écart entre la situation actuelle et la vision cible de la transformation . Elle implique : réorganisation, répartition des tâches, transversalité à déployer, compétences à acquérir, formation, ect….

Au centre de ces changements à opérer : les salariés de l’entreprise . Il y a donc un volet humain à absolument considérer pour réussir sa transformation. Derrière l’aspect technique du digital que l’on appréhende assez facilement (automatisation des process, outillage à acquérir, data à collecter), il y a surtout et toujours des salariés sur qui l’on compte pour déployer le plan de transformation.

5- Définition amont de la stratégie d’accompagnement au changement                

La stratégie d’accompagnement au changement permet de définir en amont, un plan d’actions pour faciliter la transition. C’est « l’huile dans le moteur » pour décliner le projet : formation, communication interne sur les phases et le chemin à parcourir, coaching, préparation aux différentes phases de déploiement opérationnel, mobilisation aux étapes clés, remontées d’information des salariés vers la direction, participation au projet de transformation, etc….

[bctt tweet= »La résistance au changement est la deuxième raison évoquée comme frein à la #transformationdigitale, juste derrière le manque de moyens financiers ! » username= » »]

6 – Les RH, acteurs de la transformation   

Au vue de ce qui a été évoqué précédemment, il apparaît comme une évidence que les RH doivent se positionner au centre du projet de transformation. Selon la taille des entreprises et l’organisation en place, la stratégie d’accompagnement au changement est généralement portée par la RH et/ ou la communication interne (voire en binôme).

7 – Se doter d’une organisation transversale, efficiente et agile

Le digital bouleverse également nos manières de travailler : il faut casser les « silos » – par canal/ par marché/ par BU, il faut transversaliser les pratiques. Chaque métier apporte sa pierre à l’édifice : l’ensemble de la stratégie digitale n’a de sens et d’efficacité que si elle est coordonnée, cohérente et homogène.

Toute cette mécanique nécessite des méthodes collaboratives et transversales qui nourrissent la réflexion commune, soutiennent les axes stratégiques et assure la cohérence d’ensemble.

Avec le digital, s’est ajoutée la notion d’agilité, cette capacité à « ajuster le tir », à être réactif dans un monde Web qui bouge très rapidement.

Je résume souvent ce prérequis organisationnel à la transformation digitale au travers du schéma suivant :

En conclusion

Les entreprises auront beau s’équiper d’outils digitaux performants ou recruter les meilleurs talents digitaux du moment, si la connaissance client, l’analyse de la data, l’analyse des leviers de performance et la complémentarité des supports off-line et on-line, ne nourrissent pas le dispositif digital global, rien n’y fera. Il faut donc repenser l’organisation du travail, des tâches et responsabilités de chacun pour que les process soient fluides et les actions efficaces, pour que la stratégie digitale puisse être déployée.

La livraison des produits et applications nécessite une organisation projet, même si ce produit/service est livré selon une méthode agile. Les organisations ne sont pas 100% « classiques » ou 100% agiles: elles utilisent toujours un mix des deux pour en tirer le meilleur. Dans cet objectif, beaucoup d’entreprises utilisent par exemple PRINCE2 comme méthode de gestion de projet.
Si le sujet est plus large que la simple livraison d’un produit/service mais vise une transformation, comme la transformation digitale, alors une méthode de gestion de programmes est très souvent bienvenue: MSP est une méthode extrêmement répandue et opérationnelle pour gérer de profonds changements business dans une entreprise, en misant sur l’articulation de plusieurs projets, l’atteinte de bénéfices clairement identifiés, et l’accompagnement au changement métier et organisationnels, tout aussi importants.

Enfin pour les entreprises qui sont matures dans l’agilité et cherchent à « s’agiliser » entièrement, des méthodes d’agilité à l’échelle comme SAFe peuvent répondre, notamment dans l’articulation de nombreuses équipes agiles mais aussi dans la fluidification des décisions au niveau du portefeuille de produits/services. Les certifications agiles reconnues à l’internationale en entreprise.

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RDV dans les prochains épisodes de la transformation digitale !

Cet article est le résumé du Chapitre 2 de l’Ebook sur notre dossier Transformation Digitale. D’autres articles seront publiés dans les prochaines semaines. Si vous souhaitez recevoir l’ebook complet, abonnez-vous, nous vous l’enverrons prochainement par mail.

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