Vous pouvez faire les meilleures campagnes emailing du monde, si vos contacts n’ouvrent pas vos emails, alors tout le travail n’aura servi à rien et vos rendements seront moindre.
Ainsi, pour exposer vos destinataires à vos messages et les pousser à l’action, il faut impérativement qu’ils cliquent sur vos emails. Certains facteurs permettent d’augmenter le taux d’ouverture, d’attiser la curiosité, d’intriguer et de créer l’envie d’ouvrir. A vous de les découvrir ci-dessous !
Le taux d’ouverture : qu’est-ce que c’est ?
Mais avant de commencer à vous énoncer toutes nos astuces, reprenons les bases avec une définition !
Le taux d’ouverture est le pourcentage de destinataires qui ouvre la campagne sur le nombre d’emails délivrés. Plus précisément, cela correspond à :
Taux d’ouverture = (nombre de mails ouverts / nombre de mails délivrés) x 100
Lorsqu’il est élevé cela signifie que vos contacts portent de l’intérêt à votre campagne. Ils sont intéressés par ce que vous proposez et décident d’ouvrir votre email pour voir le contenu. Le taux d’ouverture est une donnée cruciale pour calculer l’efficacité de ses envois et juger de leurs performances.
1) Evitez la case spam en passant par un logiciel professionnel
Vous devez à tout prix éviter d’arriver dans les courriers indésirables de vos destinataires. Ca peut paraître évident de prime abord mais cela mérite d’être souligné malgré tout. Peu de personnes décident de se rendre dans leur dossier spam et d’ouvrir les emails considérés comme suspicieux. Votre taux d’ouverture, tout comme l’efficacité globale de votre campagne, se retrouverait donc fortement impacté si vos emails y arrivaient par mégarde.
Pour optimiser la délivrabilité de vos envois, passez par un service emailing fiable et spécialisé dans ce domaine. Vous mettez ainsi toutes les chances de votre côté pour atterrir dans la boîte mail de vos destinataires et faire de vos envois une réussite !
2) Soignez l’expéditeur
· Le nom d’expéditeur
Pour être tout de suite identifiable, inspirer confiance, établir et entretenir des liens solides avec votre audience, vous devez aller droit au but et délivrer systématiquement vos campagnes sous le nom de votre entreprise. Par ce biais vos contacts sauront tout de suite de qui il s’agit et vous reconnaîtront à chaque envoi. C’est l’idéal car nous sommes plus tentés d’ouvrir un email lorsqu’on connaît l’expéditeur et 54% des personnes ouvrent un email s’ils font confiance à l’expéditeur.
De plus, pour humaniser votre entreprise, vous pouvez ajouter au nom de votre marque le prénom de la personne qui élabore les campagnes ou de la personne habituellement en contact avec les clients. Vous rendez votre marque ainsi plus accessible, plus humaine et plus amicale, comme le fait le média Creapills.
· L’adresse d’expéditeur
Concernant l’adresse d’expéditeur, il vaut mieux éviter toutes les dérives du « no reply » et plutôt personnaliser votre nom de domaine avec le nom de votre entreprise.
D’une part car les adresses « no reply » suscitent la méfiance de vos destinataires car ils sont assimilés à des techniques d’escroqueries, de spam et de fishing. D’autre part, elles créent de la distance entre votre entreprise et vos contacts qui ne peuvent pas vous répondre et interagir avec vous.
Vous devez encourager les échanges pour établir une relation client solide. Or en utilisant « no reply », vous faites tout le contraire. Vous devenez impersonnel, inaccessible et froid et votre image de marque en pâtit fortement.
A l’inverse, en personnalisant votre adresse mail avec le nom de votre entreprise, vous permettez à vos destinataires de vous reconnaître et limitez le risque que votre email soit pris pour un courrier indésirable.
3) L’objet : porte d’entrée d’un email
Pour encourager vos lecteurs à ouvrir votre campagne, l’objet est le meilleur levier. Votre taux d’ouverture peut considérablement s’accroître grâce à lui. En effet, 59% des personnes ouvrent un email si l’objet est pertinent. Il doit donc donner envie de cliquer pour ouvrir l’email et attiser la curiosité de vos lecteurs pour qu’ils poursuivent leur lecture. Mettez dès le début des mots impactants et importants pour capter rapidement l’attention de vos contacts.
Soyez mystérieux (mais pas flou), créez de l’envie et générez un sentiment d’urgence. L’objet doit être travaillé, n’hésitez pas à en écrire une dizaine avant de faire votre choix final. Néanmoins, vous devez aussi réussir à être concis car l’objet d’email ne doit être ni trop long ni trop court. 30 à 50 caractères tout au plus, au risque sinon qu’il ne soit pas affiché dans son intégralité dans la preview en boîte de réception.
Par ailleurs, vos destinataires reçoivent régulièrement de nombreuses campagnes emailing de différentes marques, vous devez réussir à sortir du lot, attirer l’œil de vos contacts et vous rendre bien visible pour attirer leur attention sur votre email en particulier. Pour ce faire, vous pouvez par exemple insérer des émoticônes.
Insérer dans sa ligne d’objet un emoji peut augmenter son taux d’ouverture de 15% à 45% supplémentaire. C’est d’ailleurs ce que constatent 56% des entreprises qui les utilisent. Vous rendez votre objet plus visuel (mais vous pouvez aussi en mettre dans votre pré header ou dans votre nom d’expéditeur !) et vous ressortez au milieu de la masse d’emails.
Comme vous pouvez le remarquer, notre regard est attiré par les emojis et, de manière générale, par les objets courts. Attention cependant de ne pas abuser des emojis, vous risquez sinon de perdre en crédibilité et d’augmenter votre score de spamicité.
Enfin, pour interpeller vos contacts et être au plus proche d’eux, vous pouvez personnaliser votre ligne d’objet (nom, âge, sexe, dernier achat …). En plus de créer un sentiment de proximité avec la marque, les objets personnalisés ont plus de chances d’être ouverts à 26%.
4) Ressource inexploitée : le pré-header
Dans votre boîte de réception, en dessous ou à côté de votre objet vous pouvez apercevoir une courte phrase, c’est le pré-header. Ce texte est visible dans l’aperçu de la boîte de réception de vos destinataires mais n’apparaîtra pas dans le corps du message de votre campagne emailing. Lorsqu’il est pertinent, il permet de booster votre taux d’ouverture.
Pourtant, il reste négligé par de nombreuses entreprises qui l’utilisent dans deux cas seulement : répéter l’objet ou ne pas paramétrer de pré-header auquel cas c’est la première ligne du corps du mail qui s’affiche par défaut en lieu et place du pré-header (en l’occurrence, il s’agit souvent du fameux « Si ce message ne s’affiche pas correctement, suivez ce lien »). Soyez créatif et convaincant !
Essayez d’intégrer dans votre pré-header des informations complémentaires à votre objet, du contenu de valeur qui capte l’attention et attise la curiosité. Placez explicitement votre produit, offre, service, incluez des émoticônes ou des verbes d’action qui créent un sentiment d’urgence.
La plupart des solutions emailing professionnelles vous proposent de paramétrer ce pré-header en renseignant un champ dédié dans l’entête de votre campagne email. Alors ne passez pas à côté de cette opportunité. Complétez l’objet de votre email avec un texte percutant ! Le pré-header possède un fort potentiel et peut aider à trancher quant à la décision d’ouvrir ou non une campagne.
5) Segmenter sa liste de diffusion
En analysant le comportement de vos prospects et clients, vous pouvez en apprendre plus sur eux, leurs habitudes, envies, besoins, problèmes pour ensuite pouvoir leur envoyer des campagnes ciblées. Vous réussirez de cette manière à les toucher personnellement et à être plus efficace. En effet, ils sont plus enclins à ouvrir votre campagne si cela concerne un sujet qui les intéresse ou un contenu qui correspond à ce qu’ils recherchent ou veulent connaître.
Ils sont plus impliqués et investis dans la lecture de vos campagnes emailing et se sentent compris, valorisés et entendus. Vous entretenez la relation client et suscitez la loyauté de votre audience.
6) Faire des tests
Pour booster votre taux d’ouverture, l’astuce est de tester votre campagne email marketing avant de l’envoyer réellement à sa liste de diffusion ! En testant, vous pouvez vérifier la délivrabilité de vos envois, vous assurer que votre objet n’est pas trop long ou coupé ou encore que votre pré-header est bel et bien visible et lisible.
De plus, pour augmenter le nombre d’ouverture, utilisez la technique du split testing ! Cela consiste à envoyer plusieurs versions d’une même campagne emailing à deux échantillons de votre liste. Vous pouvez modifier votre objet (changer l’intitulé, insérer un émoticône ou non…), votre pré-header, votre nom ou adresse d’expéditeur, c’est à vous de voir ce que vous souhaitez comparer.
Puis, vous analysez la performance des deux échantillons et vous envoyez la version avec le meilleur taux d’ouverture à l’ensemble de vos contacts restants. Cela permet de délivrer seulement les emails avec les plus hauts taux d’ouverture, de comprendre ce qui fonctionne et donc d’améliorer vos campagnes emails continuellement.
7) Envoyer au moment opportun
Les jours et horaires d’envois influent sur la performance de vos campagnes emailing. Lorsque vous envoyez au bon moment, c’est-à-dire quand vos contacts sont réceptifs à recevoir et interagir avec les emails de leur boîte de réception, vos taux d’ouvertures augmentent considérablement.
Les heures et jours à privilégier dépendent de votre domaine d’activité et de votre cible (plutôt BtoB ou BtoC ?), c’est à vous de tester, d’expérimenter et d’analyser ce qui fonctionne le mieux pour votre entreprise.
De plus, si vous ne voulez pas vous casser la tête, vous pouvez utiliser l’envoi prédictif. Certaines solutions emailing possèdent un algorithme qui observe et étudie le moment propice pour délivrer les emails à chaque destinataire, en fonction de leurs habitudes et comportements antérieurs.
Ça y est, vous connaissez tous nos conseils et astuces, votre taux d’ouverture va augmenter significativement ! Chaque point énoncé est une arme redoutable pour gagner en efficacité et réussir à impacter le plus de destinataires possibles. Vous n’avez plus qu’à prendre les devants, à essayer et expérimenter jusqu’à trouver ce qui convient le mieux pour vous et votre entreprise.