Selon une étude IAS, les applications pour smartphones sont le meilleur environnement pour les bannières publicitaires.
Réputées pour leurs excellents taux de transformation en matière d’e-commerce, généralement deux à trois fois supérieurs à ceux observés sur le web mobile, les applications pour smartphones sont également le meilleur environnement … pour les bannières publicitaires.
Selon une étude réalisée par Integral Ad Science (IAS), un spécialiste de l’analyse des inventaires publicitaires, le taux de visibilité moyen d’une bannière en France est en effet de 66% dans le mobile in-app, de 64,8% sur le web desktop mais de seulement 58,1% sur le web mobile.
L’IAB définit une impression « visible » ou « viewable » lorsqu’un minimum de 50 % de sa surface se retrouve dans l’écran visible, pour un minimum de 1 seconde. Cette règle s’applique à la publicité d’affichage (bannières) et non aux vidéos, qui doivent être vues au moins 2 secondes.
Dis autrement, 2/3 des bannières appelées par un AdServer seront réellement vues par les mobinautes au sein des applications, contre un peu plus d’une sur deux sur une page web mobile.
« Aujourd’hui, les audiences sont non seulement ‘mobile first’ mais sans doute également ‘app first’. Les excellents chiffres de la visibilité in-app pourront donc rassurer les annonceurs sur le fait que cette bascule ne se fera ni aux dépends de visibilité de leurs bannières, et encore moins de la brand Safety de leur marque » rassure Thomas Fagot, CEO de Mobsuccess, un spécialiste de l’achat in-app qui revendique pour sa part un taux de visibilité de 69%, 3 points au dessus de la moyenne IAS, dans les colonnes de Mobile Marketing. (1).
Développée dans un premier temps sur l’open web, la mesure de la visibilité a longtemps été impossible au sein des applications, jusqu’au lancement en 2009 des premiers SDK d’Open Measurement (OM) par le Tech Lab de l’IAB.
La disponibilité de ces technologies était pourtant une urgence. Selon une étude (2) réalisée au printemps dernier par l’ACPM, les applications captent désormais 51,9% des visites contre 48,1% pour le web. Une bascule longtemps redoutées par l’univers des medias, mais qui pourrait finalement profiter aux annonceurs, en leur offrant les meilleurs taux de visibilité du marché.
(2) https://blog.mobsuccess.com/2021/04/06/les-audiences-francaises-deviennent-app-first/