Le curriculum vitae contient systématiquement des informations sur les parcours professionnels et les diplômes du chercheur d’emploi. Le recruteur exploite ensuite ces données pour évaluer si la capacité du postulant cadrait réellement au poste visé. L’ensemble de ces compétences techniques est regroupé dans ce que l’on appelle les hard skills. Mais pour garantir le bon fonctionnement d’une entreprise, les aptitudes techniques du candidat sont loin de suffire car il doit également posséder des Soft skills. Ces derniers désignent les compétences comportementales du travailleur face à une situation. Il dispose par exemple d’un sens inné de l’organisation en plus d’être un bon négociateur. L’information à savoir est que les qualités personnelles doivent différer d’une profession à l’autre. Alors quelles sont les soft skills à maîtriser dans le secteur du digital cette année ?
La résolution de problèmes
Même si rejoindre une entreprise spécialisée dans le numérique était tentant, il n’est pas toujours facile d’intégrer des sociétés spécialisées dans le domaine. En effet, les recruteurs sont sélectifs et veulent des candidats qui apportent une valeur ajoutée à l’organisation. C’est pour cette raison que les candidats passent des entretiens d’embauche qui mettront en lumière les soft skills des candidats grâce à des questionnaires.
Parmi les soft skills les plus recherchées dans le métier du digital, il y a la capacité d’analyse et la créativité. En disposant de ces deux qualités, le candidat sera en mesure de solutionner des problèmes complexes qui vont se manifester dans le cadre de sa profession. Ici, on peut par exemple citer le crash d’une application.
Pour résoudre des problèmes au sein d’une entreprise du digital, trois actions doivent être accomplies. Tout d’abord, il est impératif d’identifier le blocage qui affecte le cycle de production depuis ses racines. Puis une fois que les problèmes ont été découverts, le salarié pourra proposer des solutions qu’il va mettre en place à l’aide d’un plan d’action précis.
La gestion de nouveaux outils
L’autre soft skills les plus recherchées par les recruteurs est l’adaptabilité quant à l’utilisation d’un logiciel puisque les entreprises utilisent des programmes informatiques variés au quotidien. Les fonctions RH pourront se tourner vers le digital et vers des logiciels pour optimiser les processus RH internes afin de gagner du temps et productivité.
De son côté, le service comptabilité peut opter pour des tableurs et solutions de gestion. Les salariés peuvent aussi utiliser des outils de to-do list optimisés pour créer un site internet rapidement ou concevoir une application mobile. Cela signifie que la technologie est au service de chaque métier. En rejoignant une entreprise du digital, il est donc important d’apprendre à utiliser ces logiciels.
Il est bon de savoir que l’adaptabilité ne concerne pas uniquement les nouveaux salariés qui viennent de signer dans l’entreprise, mais aussi les employés déjà en poste. L’information à savoir est qu’une entreprise peut choisir de migrer vers des logiciels plus performants du jour au lendemain, il est donc important d’accepter le changement.
Le self-management
Le mode de management actuel a supprimé peu à peu la relation entre supérieure et subordonnée. Si auparavant, la hiérarchie pyramidale était en vogue, désormais les salariés gagnent davantage de liberté dans l’accomplissement de leurs tâches. Par conséquent, le travailleur débloquera son plein potentiel. Quand cette condition est remplie, on atteindra le soft skills appelé self-management.
Dans le self management, l’employé doit prendre des initiatives sans qu’il ait besoin de demander l’aval de son supérieur. Toutefois, il faut être conscient de l’existence d’une limite concernant les décisions que l’employé pourra prendre. Grâce à ce niveau d’autonomie, les salariés atteindront aisément le bonheur au travail.
L’intelligence collective
Dans le domaine professionnel, l’intelligence collective est intimement liée au travail d’équipe et à la résolution des problèmes complexes que nous avons précédemment évoqués. L’information à savoir est que chaque individu possède ses propres limites en termes de compétences techniques. Il faut alors combler cette carence pour réussir à résoudre un problème en cours.
Pour cela, ils devront compter sur l’intervention d’autres collaborateurs aux compétences variées. Mais pour que cette intelligence devienne une réalité, un partage d’information doit avoir lieu. De plus, il est impératif de fixer des règles communes qui régiront les membres du groupe afin que la collaboration débouche vers une véritable mobilisation de compétence.